François Legault s'insurge contre une « attaque envers le Québec » lors du débat des chefs



Les premiers ministres fédéral et provincial, Justin Trudeau et François Legault ont tenu à adresser leur façon de penser sur la question « insultante » à l'endroit du Québec et du Bloc québécois de la part de la modératrice en chef de la joute politique, lors du dernier débat des chefs en anglais.

C'est un François Legault visiblement fâché qui s'est présenté devant les médias lors d'un point de presse ce vendredi 10 septembre, lançant d'entrée de jeu que la question de Shachi Kurl concernant la Loi sur la laïcité de l'État et le projet de loi sur la protection de la langue française était une « attaque envers le Québec ».

« Le premier devoir d'un premier ministre du Québec, c'est défendre la nation québécoise, notre langue, nos valeurs », mentionne-t-il. « Défendre le français au Québec, c'est un devoir. Prétendre que protéger le français est discriminatoire et même raciste, c'est ridicule. »

Au tout début du débat, ce jeudi 9 septembre, la modératrice s'est adressé au chef bloquiste Yves-François Blanchet avec une question « loadée », comme le décrit M. Legault.

« Vous niez que le Québec a un problème de racisme, pourtant vous défendez [ces lois] qui marginalisent les minorités religieuses, les anglophones et les allophones », avait-elle lancé au chef du BQ. « Le Québec est reconnu comme une société distincte, mais pour ceux qui sont à l'extérieur de la province, aidez-les s'il vous plaît à comprendre pourquoi votre parti soutient aussi ces lois discriminatoires. »

François Legault a ensuite indiqué qu'il aurait souhaité que, si le format du débat l'avait permis, les cinq chefs réagissent dès que la question a été posée et disent : « Ça n'a pas de bon sens ce que vous venez de dire, de venir traiter le Québec de raciste. [...] Retirez votre question! »

La réaction de Justin Trudeau

Pour sa part, le premier ministre sortant et chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a mentionné avoir été surpris de la question de Mme Kurl.

« Il faut que j'avoue que quand la question a été posée sur la loi 21 hier, j'ai été très surpris par le genre d'amalgame qui a été mis là-dedans. J'ai trouvé ça absolument inacceptable et insultant, en tant que Québécois », a-t-il dit un peu plus tôt ce vendredi en point de presse à Hamilton en Ontario.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l'OQLF.

La photo de couverture de gauche est utilisée à titre indicatif seulement.


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