Le Parti Québécois promet de réformer le marché du travail et voici les mesures annoncées



La campagne électorale est lancée et à l'occasion de ce long week-end de la fête du Travail, ce dimanche 4 septembre, le Parti Québécois a annoncé qu'il promet de réformer le marché du travail avec une série de mesures s'il est élu. Parmi elles, le PQ a indiqué vouloir augmenter le salaire minimum à 18 $ graduellement dans la province s'il est élu, mais aussi améliorer la Loi sur l’équité salariale.

« Avec le salaire minimum actuel à 14,25$ l’heure, ce qui équivaut à environ 27 000$ par année, personne ne peut vivre dignement. Même en tenant compte de la hausse horaire prévue de 0,75 $, on est loin d’atteindre un revenu décent, vu l’augmentation fulgurante du coût de la vie ces derniers mois. [...] Aucune personne travaillant à temps plein ne devrait vivre dans la pauvreté au Québec », a déclaré Paul St‑Pierre Plamondon par voie de communiqué.

Ce serait 26 % des entreprises appartenant au secteur privé qui n'auraient pas réalisé les démarches nécessaires pour permettre l'équité salariale dans leurs murs. Le PQ veut donc mettre en place des pénalités financières aux employeur.euses qui ne la respectent pas et obliger la mise en place « d’un comité de maintien de l’équité salariale dans toutes les entreprises », pour permettre aux employé.es de mieux comprendre leurs droits.

« En 2022, il n’est pas normal que des femmes subissent encore des iniquités salariales en comparaison de leurs collègues masculins, faute de mordant dans la Loi sur l’équité salariale. Or, encore aujourd’hui, la rémunération horaire moyenne des femmes représente 91,9 % de celle des hommes. Pour le Parti Québécois, il n’y a pas de compromis possible : les sommes forfaitaires seront remplacées par des ajustements salariaux avec intérêts légaux, et les montants dus aux femmes ne pourront être étalés dans le temps – l’ajustement salarial rétroactif constaté en vertu de la loi devra donc être versé sur-le-champ », a expliqué Paul St‑Pierre Plamondon.

La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) bénéficierait également de plus de ressources humaines et financières.

« La loi sera renforcée, respectée et rigoureusement appliquée. Notre gouvernement sera intraitable avec les mauvais employeurs », a promis Paul St‑Pierre Plamondon.

Rappelons que c'est le 3 octobre que les Québécois.es se rendront aux urnes pour élire leur nouveau gouvernement lors des élections provinciales 2022.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l'OQLF.

La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.



Le Parti Québécois promet de réformer le marché du travail et voici les mesures annoncées
Source: News Article Viral

Post a Comment

0 Comments