Une montréalaise victime d'un «pickpocket» dans un café dénonce une lacune du SPVM (VIDÉO)



Une Montréalaise, Nida Latiff, a connu une bien mauvaise expérience au Café Columbus, 1370, rue Sainte-Catherine Ouest, le jeudi 19 janvier. Un pickpocket lui a subtilement dérobé son portefeuille en l'espace de deux minutes et demie. La victime a tenté, sans succès, d'envoyer les policier.ères à ses trousses deux jours plus tard.

« J'étais avec une amie pour prendre un café vers 17 h 40. Mon portefeuille était dans une poche zippée de mon sac qui était placé sous mon manteau au dos de la chaise », se souvient-elle en entrevue avec Narcity.

Peu avant de partir, vers 19 h 15, un homme portant un couve-visage noir, une tuque noire, une veste bleu foncé, un jean délavé clair, des bottes brunes et un sac rouge entre dans l'établissement. Il décide alors de tirer une chaise et de s'asseoir en arrière de Nida Latiff. Il passe alors sa main sous son manteau et sous celui de la victime pour atteindre son sac. Il a par la suite défait la fermeture éclair, pris le portefeuille puis quitté aussi vite qu'il était venu. « Je ne me suis rendu compte de rien », se désole la victime.

Victime d'un «pickpocket» à Montréal dans un café : le tout est filmé www.youtube.com

Deux jours plus tard, Nida Latiff a remarqué que son portefeuille ne se trouvait pas dans sa poche prévue à cet effet. Après être retournée au café pour voir s'il avait été retrouvé, elle est arrivée à la conclusion qu'elle avait été victime d'un vol. « Le poste de police se trouvait à proximité. Je suis allé leur rapporter que je m'étais fait voler. La policière m'a demandé si j'avais des témoins. Je lui ai répondu que non, car je ne savais pas quand le vol s'était produit au courant de la soirée. Elle m'a ensuite demandé de remplir un rapport », relate la Montréalaise.

Le lendemain, Nida Latiff a l'idée de contacter le café par Instagram pour leur demander si des images ont été captées par caméra de surveillance. « Ils ont été très serviables. Quelques jours plus tard, j'avais une vidéo de la scène ». La victime est donc retournée au poste de police afin de leur fournir ces nouvelles informations.

Quelle ne fut pas sa déception lorsque l'agent.e du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) lui a affirmé qu'il n'y avait pas d'enquête sur son dossier en raison de l'absence de témoin. Le SPVM lui aurait demandé de remplir le rapport pour des raisons relatives aux assurances. « On ne m'a jamais dit cela avant que je remplisse le rapport », s'indigne la victime. Elle a répondu qu'elle avait maintenant une vidéo de la scène et que la police pourrait ajouter cet élément pour une enquête. « Nous ne pouvons pas faire cela », se serait-elle fait dire. Proposant d'ouvrir un nouveau dossier avec la vidéo, la réponse aurait été la même du côté du SPVM puisqu'un crime ne peut être rapporté deux fois.

Devant cette impasse, Mme Latiff s'est dite frustrée, sans espoir et bouleversée : « Je pensais que la police était censée nous aider ». Elle a donc décidé de faire circuler publiquement la vidéo : « Les gens doivent être au courant et en être conscients », affirme-t-elle.

Narcity a contacté les autorités afin d'obtenir des explications. Le SPVM a répondu qu'il ne confirmait pas, pour des raisons de confidentialité, qu'une personne ait porté plainte dans un de ses postes. « Si Mme Latif se sent lésée, elle peut nous contacter en choisissant '' Écrire au SPVM '' dans le menu déroulant '' De quel sujet voulez-vous parler? '' sur la page Communiquer avec nous de notre site Web », a laissé savoir la relationniste Anik de Repentigny.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l'OQLF.



Une montréalaise victime d'un «pickpocket» dans un café dénonce une lacune du SPVM (VIDÉO)
Source: News Article Viral

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