Trudy Simoneau sort son 1er album et elle se confie sur son parcours rempli d'embûches



La chanteuse et mannequin que tu as sans doute connue à Occupation Double Afrique du Sud, Trudy Simoneau, fait enfin le grand saut alors qu'elle sort son tout premier mini-album le 27 avril 2023, après environ quatre ans de travail. Celle qui s'est fait couronner grande gagnante d'OD en 2019, et que tu as pu entendre chanter ici et là depuis, raconte à Narcity qu'elle chérissait ce rêve depuis l'adolescence, sans jamais réussir à le concrétiser. C'est finalement avec Connor Seidel, qui produit également Charlotte Cardin, que Trudy sortira très bientôt le EP Go Solo.

À quelques semaines du lancement officiel, la chanteuse s'ouvre avec fierté sur ce mini-album qui portera sur différentes épreuves de sa vie sentimentale et professionnelle, et se confie sur les obstacles qu'elle a dû surmonter.



Le nom de ton premier single, mais aussi ton album c’est Go Solo, ça vient d’où?

« Pour moi, en fait, Go Solo c'est vraiment un hymne à l'indépendance dans tous les sens du terme autant dans ma vie professionnelle que personnelle. J'ai fait un gros ménage et j'ai décidé de faire les choses par moi-même. Je porte vraiment tous les chapeaux, présentement, je suis ma propre boss, je n'ai pas de label qui me pousse, et il y a de quoi de très empowering, je sens que, comment dire en français, i'm claiming my power back.

« C'est super significatif dans ma vie, avec toutes les expériences du passé que j'ai eues dans le milieu de la musique en général. Il y a de quoi... Avant, mes projets, il y a toujours quelque chose qui est arrivé qui a fait en sorte que ça n'a pas abouti qui était hors de mon contrôle. Alors là, le fait que je prenne les rênes, et c'est moi qui ai le contrôle à 100 %, on dirait que ça apporte un côté encore plus spécial au projet et c'est encore plus personnel et intime aussi. »


Est-ce que tout l'album est anglophone?

« Oui, mais on a finalement décidé de mettre la version française de Go Solo dessus, parce qu'elle connaît un super bon succès sur les radios. Présentement, c'est la chanson iHeartRadio du mois de mars et j'ai appris hier que, c'est quand même fou, parce que j'en suis seulement à ma troisième semaine et c'est ma première fois de ma vie dans les radios...Elle est rendue numéro 24 sur le top 100 des chansons les plus diffusées par les radios franco-canadiennes, ce qui est HUGE. Finalement, les gens l'aiment vraiment, donc j'ai décidé de la rajouter sur le EP. »


As-tu écris tes chansons?

« Oui, mais pas toutes. Il y en a que j'ai co-écrites. Premièrement, mon acolyte dans tout ce projet-là c'est Connor Seidel, qui est un producteur. En fait, c'était mon producteur de rêve. C'est vraiment la personne avec qui je voulais travailler donc je suis vraiment fière d'avoir fait ce EP-là avec lui, c'est vraiment un travail d'équipe. C'est sûr qu'il y a des compositions là-dedans que j'avais écrites avant même de le rencontrer, comme Go Solo, Slipping Away, Moving On... Il y en a quelques-unes dans le EP. Il y en a qui ont été écrites avec lui et il y a aussi deux chansons d'auteurs-compositeurs d'ici qui sont super talentueux, Brittany Kennell et il y a Jim Audet également, qui sont sur une chanson chaque.

« Je me suis quand même entouré pour faire ça mais c'est vrai qu'il y en a d'avant de rencontrer Connor. »



Que veux-tu transmettre comme message avec cet album?

« En général, je fais quelque chose qui me ressemble beaucoup, qui ne me dénature pas, de prendre le temps de bien faire les choses, je pense que c'est important. En général, c'est une espèce d'hymne à l'indépendance. C'est d'écouter son cœur. C'est qu'at the end of the day, tout arrive pour une raison.

« Slipping Away, je parle de quand j'étais dans ma longue relation and I was slowly slipping away. Moving On, quand je tourne enfin la page, un gros chapitre. Should'nt Have To, qui dit qu'at the end of the day, tu as juste à écouter ton coeur. Il y a une raison qui fait que tu te sens comment tu te sens et tu ne devrais pas avoir à te poser autant de questions.

« Donc c'est très cliché en fait, mais c'est de s'écouter et ça parle de mes relations, parce que souvent j'écris à propos de ce que je vis. C'est ma plus grande inspiration, en général, ce que je vis dans ma vie. C'est qui est cool aussi, de l'album, c'est que pour moi c'est un peu un exutoire, ça n'a pas été fait dans l'idée que ça devienne ce que c'est. Par exemple, Moving On, c'est dans le temps que j'habitais avec Marie et Maude et j'étais comme : je venais de vivre un moment. Alors j'étais genre : "moi les filles, je ne vais pas bien alors je vais m'en aller dans la véranda et pendant toute la nuit j'ai écrit Moving On qui va être le 3e single qui va sortir dans quelques semaines. »

« C'était pour moi, en fait, pour m'exprimer moi, alors de les avoir là je trouve ça le fun, et je pense que ça peut aider d'autres gens aussi. »

Pourquoi chanter en anglais, étant donné que tes fans sont majoritairement francophones?

« Je n'ai pas nécessairement fait ce EP-là avec un but ultime dans la tête. C'est comme un peintre, tu ne lui demandes pas pourquoi tu l'as peinturé ta toile, telle couleur? C'est juste parce que c'est plus facile, pour moi, de m'exprimer de cette manière-là. J'aime les chansons en français, j'écoute de la musique en français. Honnêtement, c'est une autre game composer en français.

« Moi, comme tu peux voir, je parle super franglais. Ma mère m'a élevée en me parlant juste en anglais et mon père me parlait en français. J'ai toujours eu ce côté là super bilingue. Mais, d'écrire, je l'ai toujours fait en anglais. Même si ce n'était pas des chansons. Écrire dans mon journal intime, je ne sais pas pourquoi, ça a toujours été plus naturel pour moi. Et c'est aussi une langue plus simple, qui est moins compliquée que le français. Je pense que d'écrire en français, c'est vraiment un art et j'y prends goût pour ma traduction de Go Solo. Je me suis amusée et j'en ai des petites compositions qui trainent...

« Peut-être qu'éventuellement je vais essayer de développer le côté français plus, mais j'avoue que j'ai quand même le petit rêve américain dans le coeur. C'est un album qui est folk country. Mon rêve serait de m'exporter peut-être un jour à Nashville et aux États-Unis. Donc, c'est sûr qu'il y a un petit côté où j'ai ça en tête, mais à la base, c'est juste parce que c'est plus naturel pour moi de m'exprimer en anglais. »


C'est quoi ta chanson préférée de l'album?

« Oh my God... Je ne pense pas que je peux répondre à ça. Ça change, en fait. Ça change souvent par rapport à ce que je vis. C'est dur c'est comme tous mes bébés. »


Ton amoureux travaille avec toi sur la réalisation et la promotion. C'est quoi les défis de travailler avec son partenaire de vie sur un aussi gros projet?

« Honnêtement, je pensais qu'il y en aurait plein, et pour moi, j'ai tellement vécu des mauvaises...Go Solo à la base, en fait, pourquoi ça a été composé, c'est que j'étais écœurée du milieu de la musique. Ça fait très très très longtemps que j'ai composé cette chanson-là. Ça parle du concept d'un artiste qui est shelved. Tout le projet est prêt, mais tu te fais mettre sur une étagère, une chose qui m'est arrivée souvent dans ma vie avec des gros major label et j'ai toujours dit à toutes mes équipes que je me sentais tout le temps comme si j'étais la seule dans le kayak à ramer comme une mongole. Et là, j'ai quelqu'un qui rame avec moi dans la même direction.

« Honnêtement, sincèrement, ça n'a jamais été aussi facile. Je n'ai rien à dire, je suis juste tellement reconnaissante qu'on puisse travailler ensemble. Lui aussi a plein de projets créatifs alors je veux seulement pouvoir lui remettre la pareille un jour et l'aider à mon tour à réaliser ses rêves parce que, présentement, il m'aide à réaliser le mien. »


Ton vidéoclip devait être filmé à Los Angeles, mais finalement tu as été très malade. Que se passe-t-il avec ça?

« Bien ça c'est la vie hein! La vie... Mais en même temps, on a été chanceux dans notre malchance, parce qu'on avait loué une location incroyable au milieu du désert. Et finalement, pour la première fois en 20 ans, il y a eu une tempête de neige là-bas. Donc, ça n'aurait pas été le look désiré. La madame m'envoyait des photos [...]. Ils ne sont pas équipés pour ça là-bas, personne pouvait prendre leur voiture. Moi j'avais un concept avec voiture vintage et tout ça. [...] Finalement, ça n'aurait pas du tout fonctionné et ça aurait été une perte de temps et une perte d'argent. Ça a été un mal pour un bien! »

« [...] D’ailleurs le clip [ Should'nt Have To ] , je n'ai jamais eu aussi froid de toute ma vie. C'était à la toute fin du mois de novembre à la plage d'Oka. »


Est-ce qu'il y a une anecdote intéressante avec l'une des chansons?

« L'anecdote la plus cocasse, c'est celle de Moving On. C'est une soirée que j'ai recroisé un ex avec mes deux colocs. Et j'étais comme, inspire, expire, je vais avoir besoin d'un moment. J'ai besoin de sortir mes émotions. [...] J'ai composé littéralement cette chanson-là en une nuit. [...] C'était une dure soirée, mais it gave a cute song. Moving On, je passe à autre chose. C'est un peu le cliché d'artiste, de se réveiller au milieu de la nuit et de composer. »


On t'a souvent entendu chanter à OD. Était-ce les chansons de l'album?

« En plein ça, c'était Go Solo que j'ai chanté dans le dôme en Autriche. Et ils ont été fins...Là j'ai changé le titre pour Go Solo parce que je voulais que ça soit le titre du EP, mais elle s'appelait I'll Just Go Solo et ils le mettaient dans le bas dans l'écran et ils écrivaient paroles et musique Trudy. Pour vrai, [...] Ça a full été une belle vitrine pendant OD. Et pas juste celle-là, Slipping Away, qui va être sur le EP, je l'avais chantée à Occupation Double, elle a passée à la télévision également. Les filles, il y a une couple de tounes qu'elles connaissent par coeur que je chantais là-bas en Afrique. »


As-tu composé pendant que tu étais à OD?

« C'est très difficile, parce que tu n'as pas vraiment de papier, ni de crayon, de livre, ou de musique. Moi, dans mes moments off, je demandais d'avoir ma guitare et je chantais. Mais si tu choisis d'avoir ça, d'abord, tu n'as pas tes autres affaires. Je ne sais pas si c'est encore comme ça, mais moi, ma saison, c'était pas mal de même. Je pense qu'on a eu droit à un papier et un crayon une fois dans la saison. Une fois, j'ai écrit, mais c'était plus en mode journal intime et pas en mode j'écris une chanson. Je pense que juste une fois, j'ai eu accès à un papier et un crayon parce que sinon on pourrait s'échanger des secrets entre nous et tout. »

« [...] En tout cas, mais moi, j'ai tellement aimé ça. J'ai tellement vécu un beau trip là-bas pour vrai. »


Est-ce que cette sortie signifie qu'on va te voir en spectacle ou dans des festivals cet été?

« C'est sûr que oui! Présentement je n'ai pas le droit de ne rien divulguer, parce que tant que les autres ne l'annoncent pas on ne peut pas l'annoncer. Mais oui, on est en discussion présentement. Probablement que les gens vont pouvoir venir me voir cet été! »

C'est quoi la suite pour toi?

« Premièrement, il faut que je promeuve cet album-là. Mais c'est tellement ma passion, j'en ai déjà écrit d'autres, je suis prête. Mon rêve, ça a toujours été d'être chanteuse. J'aimerais vraiment ça vivre de ma musique, donc je me souhaite que ça continue. »

Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.



Trudy Simoneau sort son 1er album et elle se confie sur son parcours rempli d'embûches
Source: News Article Viral

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