Joël se livre à nous sur les dessous de Survivor et comment il a vécu son retour au Québec



Pendant une grande partie des semaines qu'il a passé à Survivor Québec, l'éducateur spécialisé Joël a été une menace pour plusieurs participants et participantes. C'est finalement lors de l'épisode du 23 mai que le grand fan de l'émission a officiellement éteint son flambeau après avoir passé un bref séjour sur l'île de la rédemption, faisant de lui le deuxième membre du jury aux côtés de Sango.

Depuis son retour au Québec qui date d'avant même la diffusion, Joël a partagé de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux concernant les dessous de l'émission. Lors d'une entrevue avec Narcity, le récent évincé s'est confié sur ce qu'on ne voit pas à l'écran, sur les horaires de tournage, ainsi que sur ses impressions en ayant visionné les épisodes avec sa famille, en même temps que le public.

Étant un grand fan de l'émission, qu'est-ce qui t'a le plus étonné en participant à l'émission?

« Tu le sais que c'est dur Survivor, mais tant que tu n'es pas là-bas, tu ne le sais pas vraiment. L'aspect social, tu ne pensais pas que ça va être aussi prenant. Je pensais que les efforts allaient être mis principalement sur l'aspect survie, puis les conditions qui sont difficiles, le manque de nourriture, le manque de sommeil, mais tu te rends compte que c'est vraiment d'abord et avant tout un jeu social.

« C'est vraiment l'aspect social qui prend toute la place dans ta tête. Il y a des fois où tu ne souffres même pas de la famine, même si tu sais que ton corps est en famine, parce que t'es tellement dans ta tête en train d'essayer de trouver des stratégies et des solutions pour t'écarter du jeu. C'est étonnant à quel point le stress et la paranoïa peuvent tasser la problématique reliée aux symptômes de survie. »

À quoi ressemble une journée typique dans l'aventure?

« Tu te réveilles en paranoïa [...]. Tout le monde est en panique puis personne n’est de bonne humeur parce qu'on s'est levés trop tôt. Fait que c'est comme ça qu'on commence une journée.

« Après ça, on se fait le déjeuner, on se fait toujours une portion de riz. Par la suite, on quitte pour aller à l'épreuve, si épreuve il y a, ou aventure ou excursion. Ou des fois c'est du courrier, [tout dépend de comment] la journée se déroule. On revient sur l'île après l'épreuve, tout [dépend de] s'il y a un conseil ou non, on a un temps sur l'île puis je te dirais que les tournages se terminent à la tombée de la nuit.

« Ensuite, c'est du feu [...], on mettait un peu la game à pause le soir, je pense que tout le monde avait besoin d'une pause mentale avec cette intensité-là. On profitait de ce moment-là pour apprendre davantage à se connaître. »

Tu es revenu il y a un bon moment. Comment as-tu vécu le fait de suivre l'émission en même temps que le public?

« C'était super cool. En fait, j'avais peur parce que dans la vie, quand j'ai une nouvelle positive, j'ai de la misère à me cacher. T'sais, quand j'ai su que j'allais à Survivor, ça m'a tout pris pour ne pas en parler. Il y a quand même pas mal de monde qui le savait dans mon entourage parce que je n'étais pas capable, même si c'était supposé rester 100 % confidentiel.

« [Je me disais qu'à mon retour], je ne serais pas capable de ne pas spoiler des trucs puis finalement, je me rendais compte que plus les émissions avançaient, plus c'était facile parce que plus qu'il y avait des éléments [...] qui n'avaient pas été filmés, mais que je me souvenais que c'était arrivé à ce moment-là, fait que j'avais toujours quelque chose à raconter.

« C'était cool de revivre ça avec ma famille, j'ai l'impression d'avoir revécu vraiment l'aventure une deuxième fois puis c'est pour ça qu'à mon élimination, ça a été aussi difficile. C'était aussi tough que la première fois, mais ma famille ne savait pas que c'était à ce moment-là. Je n'avais pas dit à personne que la rédemption existait [...]. Ils ont comme regagné espoir de "Ah, peut-être que Joël va finalement gagner", fait que là, je n'avais rien dit à personne. Fait que ça a été comme un deuil de voir ma famille triste, ça m'a remis dans l'émotion que j'étais quand j'ai été éliminé.

« Pour moi, c'était un cadeau de faire Survivor. Pour ma famille, c'est comme sacré un peu chez nous Survivor, fait que de [suivre] l'aventure complète sans avoir de spoils, j'ai tellement de respect pour le jeu, j'ai tellement de respect pour le format [...] que de spoiler quoi que ce soit, on dirait que c'est trop grave. Je veux tellement que la saison un fonctionne, je veux tellement qu'il y ait une saison 47 de Survivor Québec [...]. Si je veux être le meilleur ambassadeur pour le show, la meilleure façon de le faire, c'est de se taire puis de ne pas en parler. »

Qu'est-ce qui t'a le plus surpris en visionnant les épisodes?

« Je ne savais pas, quand j'étais [avec] Kalooban, que [Jean-Junior] avait vraiment monté (je dis JJ, mais ce n'est pas nécessairement juste lui [...]) les filles contre moi. Il y avait des plans dans le sable, je n'étais même pas dans leur équipe que déjà, ils prévoyaient des stratégies pour tenter de me sortir. J'étais vraiment le bouc émissaire de cette tribu-là, puis ça, je ne le savais pas. Je l'ai appris en visionnant les émissions [...]. Je ne pensais pas être une menace à ce point-là dans l'aventure. »

T'attendais-tu à ce genre de réception de la part des fans?

« Non, pas du tout. On dirait que j'avais tellement été brainwashé que c'était moi le méchant puis que j'étais l'ennemi à battre, que je ne savais pas trop à quoi m'attendre. C'est sûr que je savais que j'avais des moments forts là. Quand je trouvais l'immunité puis que je m'effondrais avec mon frère. À la télé avec la musique et tout ça, c'est un moment qui est magique puis qui reste gravé en dedans de moi pour toute la vie, mais quand t'es sur l'île, que t'es à terre en boule, que tu pleures puis qu'il y a un caméraman à deux pouces de toi, tu ne sais pas de quoi tu vas avoir l'air à l'écran.

« Je n'avais jamais fait de télé, je ne savais pas comment ça allait être présenté [...], j'ai été anxieux pour certains moments de mon aventure, mais finalement la façon que ça a été présenté, la façon que tout ça a été donné, c'est tellement beau [...]. Je me trouve tellement privilégié d'avoir eu un [parcours] aussi chevaleresque [...]. Je reçois encore des messages tous les jours puis c'est tellement touchant, j'aime ça, j'adore ça! »

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.

Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.



Joël se livre à nous sur les dessous de Survivor et comment il a vécu son retour au Québec
Source: News Article Viral

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