Habiter à Montréal coûte un bras alors voici comment je réussis à économiser et survivre



Cet article d’opinion fait partie d'une série de Narcity Media. Les opinions exprimées sont celles de l'auteur.trice et ne reflètent pas nécessairement la position de Narcity Media sur le sujet.

Depuis quelques mois, l'inflation frappe de plein fouet le portefeuille de la population québécoise, ce qui a eu pour conséquence d'augmenter pas mal ton budget. Cela fait trois ans que je vis à Montréal et, depuis, j'ai développé plusieurs techniques pour rendre ma vie plus abordable, donc voici une multitude de conseils que j'utilise pour rendre mes fins de mois plus confortables.

Selon l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), en 2023, la population montréalaise qui vit seule aurait besoin de bénéficier d'un revenu de 32 252 $ en moyenne pour vivre correctement dans la métropole. Alors si tu veux sauver des sous sur ta vie quotidienne, prends des notes!

Comment j'économise sur la nourriture à Montréal?


\u200bUn Dollarama \u00e0 Montr\u00e9al.

D'après le rapport annuel sur les prix alimentaires en 2023, le prix global des aliments va augmenter de 5 à 7 % au Canada. Par exemple, pour une famille de quatre personnes, cela représente une dépense annuelle allant jusqu’à 16 288,41 $, soit une hausse qui peut atteindre les 1 065,60 $ par rapport à 2022.

À Montréal, l'IRIS, a indiqué qu'un budget annuel de 6 314 $ alloué à la nourriture est nécessaire pour bien manger dans la métropole pour un foyer d'une personne vivant seule. Les citoyennes et citoyens de la ville auraient besoin de plus de 930 $ par an pour couvrir leurs dépenses au restaurant, tandis que pour l'épicerie il faudrait un budget de 5 381 $.

Pour contrer l'inflation, j'ai développé plusieurs techniques pour sauver des sous sur ma facture de bouffe. Par exemple, je privilégie au maximum les aliments du Dollarama, comme le lait végétal, les pâtes, le riz, les épices, l'huile d'olive ou encore le granola. Ce sont des produits qui coûtent beaucoup plus cher en épicerie et qui sont, parfois, exactement de la même qualité.

J'utilise aussi l'application FoodHero, pour récupérer les produits qui sont proches de la date de péremption à coûts réduits dans les établissements de la métropole. Non seulement ça évite le gaspillage alimentaire, mais en plus c'est économique. Je m'en sers principalement pour acheter du poisson et du pain, car ce sont des aliments que je peux congeler facilement et donc garder plus longtemps. Notons qu'il en existe d'autres disponibles à Montréal, comme Flashfood, Too Good to Go, Reebee, Eezly Québec, ou encore Checkout 51.

Notons aussi, que lorsque que je vais à l'épicerie, je n'achète que des produits en rabais, cela me permet de manger varié sans que cela ne me coûte un bras, car chaque semaine les promotions changent. Aussi, je regarde toujours le prix au kilogramme ou au litre d'un produit et je le compare avec les tarifs des autres, c'est comme ça que j'achète le moins cher. Un autre truc? Je ne vais pas que dans une seule épicerie, mais dans trois différentes (IGA, Super C et Metro). Ainsi, je sais où tel ou tel item coûte le moins cher, puis je n'ai plus qu'à me rendre dans l'établissement concerné en fonction de mes besoins.

Comment j'économise sur mes vêtements?


Les vêtements neufs coûtent un certain prix et l'industrie de la mode fait partie des plus polluantes au monde puisqu'elle génère 4 milliards de tonnes de CO2 par an, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).

Selon l'IRIS, une personne seule à Montréal pourrait dépenser 1 512 $ par an pour être bien habillée et si l'on compare avec d'autres grandes villes de la province, ce tarif est le même.

Pour limiter les frais lorsque j'achète des vêtements à Montréal, je favorise les friperies plutôt que les grandes enseignes plus couteuses. Il y en a beaucoup dans la métropole qui te permettront de te relooker sans que cela soit trop dispendieux, avec des morceaux vraiment uniques comme le Marché Floh, Eva B., ou encore les classiques boutiques Renaissance ou Emmaüs.

Une fois que je ne veux plus de mes vêtements, je les revends sur des applications comme Vinted ou Upcycli. Si tu te demandes si ça vaut vraiment le coup de passer du temps à vendre tes habits, sache qu'une amie à gagner 2 000 $ en revendant des affaires qu'elles n'utilisaient plus. Alors, penses-y sérieusement si ta garde-robe est plein à craquer!

Comment j'économise sur mes animaux de compagnie?


Il y a deux ans, lorsque j'ai déménagé de ma collocation pour avoir mon propre appartement à Montréal, j'ai adopté deux chats. Que ce soit pour le bien-être animal ou pour le prix, j'ai choisi de prendre mes animaux de compagnie via une association, ce qui m'a coûté moins de 300 $ avec les vaccins et la stérilisation déjà faite par boule de poils. Il y a plusieurs organismes dans la métropole qui te permettront d'adopter ton ou ta BFF à quatre pattes, comme la SPCA de Montréal, Moustache Adoptions De Chats Montréal, Chatons Orphelins Montréal - COM, ou encore Matante Minou.

Concernant la vie quotidienne de mes félins, j'achète la litière en gros format sur Amazon, car plus on prend en grande quantité, moins c'est dispendieux. Puis, en plus, c'est livré directement chez toi, donc tu n'as pas à prévoir le déplacement, ce qui supprime les coûts d'essence ou de transports en commun.

J'ai aussi pensé à souscrire une assurance chez Desjardins, car d'après mes comparaisons, cela semblerait être moins cher alors qu'elle couvre un bon nombre de soins. À long terme, cela me permettrait de sauver des sous sur les consultations chez le vétérinaire et ça, c'est toujours ça de pris.

Comment j'économise sur les transports en commun?


À Montréal, les transports en commun font partie intégrante du budget de la population, car selon l'IRIS, un budget de 1 128 $ est nécessaire pour se déplacer correctement dans la métropole.

Si tu prends le métro souvent, sache que le tarif mensuel de la STM est plus avantageux, car il revient à 97 $. Sans l'abonnement, deux passages par jour reviennent à 7 $, donc sur 30 jours, cela coûterait 210 $. Une autre technique que j'utilise, c'est le format de dix passages. Étant donné que je suis en télétravail, j'utilise ce forfait à 32,50 $ pour le mois et cela me suffit amplement pour prévoir mes déplacements. Sinon, lorsque je sors le soir, je bénéficie de la passe soirée illimitée à 6 $, car cela est un dollar plus abordable qu'un aller-retour.

L'été, j'utilise en complément de ces hacks les vélos BIXI, car l'abonnement mensuel est à 20 $. Donc, métro et vélos compris, cela me revient à 50 $ environ de dépenses pour me déplacer.

Comment j'économise sur mes voyages au départ de Montréal?


Une Montr\u00e9alaise en voyage en bus.

Pour voyager pas cher au départ de Montréal, je regarde souvent le prix des bus de la compagnie Megabus, c'est d'ailleurs comme ça que je me suis rendue à Toronto pour 20 $ aller-retour. Je m'informe aussi sur les trains offerts par ViaRail et je réserve les mardis, car c'est moins cher. J'utilise également l'application de covoiturage AmigoExpress, ce qui me permet d'éviter de louer un véhicule. Par exemple, pour une escapade à Québec, cela me revient à environ 100 $ l'aller-retour.

Lorsque je dois vraiment louer une voiture pour partir en escapade, je passe par l'application de location de particulier à particulier Turo au lieu d'aller directement dans une agence. Souvent, pour la journée, tu peux trouver des tarifs à moins de 60 $, ce qui est quand même avantageux.

Avec toutes ces astuces, tu sais maintenant quoi faire pour économiser sur ta vie quotidienne dans la métropole et même ailleurs dans la province.

La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.



Habiter à Montréal coûte un bras alors voici comment je réussis à économiser et survivre
Source: News Article Viral

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