Le Parti Québécois veut réduire le seuil d'immigration à 35 000 nouveaux arrivants par an



La pénurie de main-d'œuvre au Québec fait jaser depuis quelques années et est souvent reliée à la question de l'immigration. Alors que la campagne électorale bat son plein, ce lundi 5 septembre, le Parti Québécois a indiqué qu'il voulait réduire le seuil d'immigration à 35 000 nouveaux arrivants par an, un seuil comparable aux années 90. Selon lui, c'est depuis que le nombre d'immigrants a augmenté à plus de 50 000 par an que la langue française a commencé à reculer.

« L’augmentation des seuils d’immigration nous a été présentée comme une solution à la pénurie de main-d’œuvre. Or, de nombreuses études démontrent que c’est totalement faux. Nous, notre premier critère, c’est réellement notre capacité d’accueil en français. Dans cette optique, le Parti Québécois s’engage à diminuer les seuils d’immigration en fonction de cette capacité », a déclaré par voie de communiqué, Paul St-Pierre Plamondon, le chef du PQ.

S'il est élu aux élections provinciales 2022, le PQ exigera que « 100 % des immigrants économiques aient une connaissance du français avant leur arrivée » et que 50 % des nouveaux.elles arrivant.es aient accès à une « voie rapide » et des incitatifs pour aller vivre en région, comme le remboursement des frais de scolarité excédentaires exigés aux étudiant.es étranger.ères.

Paul St-Pierre Plamondon veut aussi augmenter de 50 % les budgets en matière d’intégration, pour les faire passer de 120 millions de dollars à 180 millions de dollars.

« Nous voulons donner toutes les ressources nécessaires aux organismes et aux gens qui œuvrent dans le milieu de l’intégration pour faire en sorte que l’accueil des nouveaux arrivants soit à la hauteur des aspirations de chacun, et pour que le Québec francophone y gagne à long terme », a déclaré le chef du Parti Québécois.

Le Parti Québécois promet également de plafonner le nombre de places disponibles pour les étudiant.es étranger.ères qui ne parlent pas bien le français à 20 %, pour que ce taux corresponde au nombre d'étudiants.es fréquentant les institutions anglophones dans la province.

« Actuellement, la quasi-totalité des demandes provenant d’étudiants francophones est refusée par le fédéral, alors qu’à l’inverse, la quasi-totalité des demandes provenant d’étudiants anglophones est acceptée. Cette situation discriminatoire nuit bien sûr au français », a déclaré Paul St-Pierre Plamondon.

Rappelons que c'est le 3 octobre prochain que les Québécois.es passeront aux urnes pour élire leur nouveau gouvernement.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l'OQLF.

La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.



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Source: News Article Viral

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