Variole simienne : 331 cas au Québec et le fédéral prévoit que ça va encore augmenter



Alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé son niveau d'alerte le plus haut concernant la variole simienne, estimant que l'épidémie représente une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), le gouvernement du Canada a indiqué par voie de communiqué ce 23 juillet que le nombre de cas allait encore augmenter au pays.

La dernière fois que l'OMS avait déclenché un USPPI, c'était le 30 janvier 2020, pour tenter de contre l'épidémie de COVID-19. La variole du singe est donc considérée comme « grave, soudaine, inhabituelle », ayant « des implications pour la santé publique dépassant les frontières nationales de l’État affecté » et nécessite « une action internationale immédiate », selon ce que prévoit le Règlement sanitaire international.

En réponse à cette décision, l'Agence de santé publique du Canada a publié une déclaration dévoilant une série de recommandations pour la population, alors voici tout ce que tu dois savoir.

Pourquoi la variole simienne est inquiétante au Québec?

« À ce jour, 681 cas de variole simienne ont été confirmés dans cinq provinces canadiennes et ces chiffres devraient continuer d'augmenter à mesure que l'épidémie évolue. Depuis le 1er juillet, nous avons également constaté deux fois plus de cas à ce jour, le premier cas chez une femme et les premiers cas en Saskatchewan », a déclaré l'ASPC.

Au Québec, en date du 22 juillet, il y avait 331 cas répertoriés, ce qui en fait la province avec le plus de cas au pays. À titre comparatif, il y avait 288 cas en Ontario, 48 en Colombie-Britannique, douze en Alberta et deux en Saskatchewan.

Est-ce que le gouvernement prévoit des vaccins pour contrer l'épidémie ?

Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a récemment publié des recommandations sur l'utilisation d'Imvamune®, un vaccin approuvé par Santé Canada pour immuniser la population contre la variole simienne.

« À ce jour, le gouvernement du Canada a déployé plus de 70 000 doses de vaccins dans les provinces et les territoires et continue de collaborer activement avec les provinces dans la gestion de leurs interventions de santé publique », a indiqué l'ASPC.

Une campagne de vaccination a donc été lancée pour protéger les populations les plus à risque. Il existe également des traitements qui sont offerts à la demande des provinces et des territoires.

Comment réduire les risques d'être infecté.e ?

Le gouvernement du Canada recommande de rester à la maison et de limiter les contacts avec d'autres personnes si tu présentes des symptômes, d'éviter les contacts physiques étroits, y compris des rapports sexuels, avec une personne infectée ou susceptible d'avoir été exposée à la maladie, mais aussi en se lavant les mains régulièrement et en nettoyant fréquemment les surfaces et les objets de ton domicile, surtout après avoir reçu des visiteur.trices.

« Pour réduire le risque global d'être infecté par le virus de la variole simienne et de le transmettre, tandis que nous en apprenons davantage sur le virus, l'ASPC recommande aux Canadiens d'utiliser des condoms et d'avoir des relations sexuelles protégées. Le fait d'avoir moins de partenaires sexuels, en particulier des partenaires inconnus, même s'ils ne présentent pas de symptômes, permet également de réduire le risque de contracter le virus » a connu l'ASPC.

À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l'OQLF.

La photo de couverture est utilisée à titre indicatif seulement.



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Source: News Article Viral

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